Le trimestre est un élément central du système de retraite. Il permet de comprendre le relevé de carrière et d’estimer le montant de la pension en fonction de l’âge de départ à la retraite. Voici l’essentiel à savoir à propos du calcul des trimestres.
Le trimestre de retraite : qu’est-ce que c’est ?
Le trimestre de retraite est l’unité utilisée pour mesurer la durée d’une assurance retraite. C’est de lui que dépend le calcul de votre retraite au régime de base, la liquidation de vos droits à la retraite avec taux plein ou décote et le montant de votre pension.
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Pour obtenir une annuité au régime de base, le cumul de quatre trimestres de retraite est nécessaire.
Pour obtenir un trimestre de retraite, vous devez cotiser à travers votre activité professionnelle. Les cotisations que vous versez pour votre régime de base se transforment en trimestres. Celles versées pour les régimes de retraite complémentaire par contre deviennent des points.
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Le calcul du trimestre de travail ne dépend pas seulement du temps de travail. Il est aussi basé sur le niveau de revenus obtenu. On dit qu’un trimestre est validé quand un revenu de 150 fois le SMIC horaire brut est atteint au 1ᵉʳ janvier de l’année concernée.
Un exemple concret de calcul du trimestre de base
Le SMIC horaire brut étant de 11,27 euros au 1ᵉʳ janvier 2023, un revenu d’au moins 1690,50 euros brut, soit 11,27 x 150, doit être atteint pour avoir un trimestre validé.
Si vous avez travaillé pendant 3 mois par exemple, vous atteignez les 6762 requis pour les quatre trimestres à partir de 22534 euros de salaire brut.
Si durant votre dernière année de travail, vous ne pouvez pas valider plus de trimestres de retraite que de trimestres civils écoulés, le calcul est différent. Si vous gagnez par exemple 6762 euros en 3 mois sur la dernière année avant votre départ, un seul trimestre vous est validé.
Comment compter vos trimestres pour la retraite ?
Si vous souhaitez bénéficier d’une retraite de base à taux plein, vous devez avoir validé un nombre de trimestres compris entre 169 et 172 selon votre année de naissance.
Certaines périodes particulières sont retenues pour déterminer votre durée d’assurance. Il s’agit des périodes de cotisations obligatoires ou volontaires et de celles assimilées aux périodes d’assurance comme la maladie et la maternité.
On compte également les périodes validées par présomption, celles rachetées, les temps de chômage non indemnisé. Les contrats en alternance permettent également d’acquérir des droits à la retraite.
En ce qui concerne les périodes de chômage indemnisé, elles peuvent être associées à des trimestres d’assurance retraite au régime général de la Sécurité sociale dans la limite de 4 trimestres par an. Chacune d’entre elles qui comporte 50 jours de chômage est assimilée à un trimestre d’assurance.
Dans le cas où vous n’êtes plus indemnisé, la première période de chômage non indemnisé, continue ou non, est prise en compte dans la limite d’un an et demi. Dans certains cas particuliers, cette limite peut atteindre 5 ans.
Pour avoir une vision globale de vos droits, demandez votre relevé de carrière. Ce document définit votre date de départ à la retraite et calcule votre retraite définitive.
